Night watch et Day Watch (trilogie)

Année: 2004
Titre original: Nochnoy Dozor / Ночной дозор
Réalisateur: Timur Bekmambetov
Acteur notoire: Konstantin Khabensky

Plot: lutte entre le bien et le mal

Sources utiles: Allociné & IMDb

Année: 2006
Titre original: Dnevnoy Dozor: Mel Sudbi / Дневной дозор
Réalisateur: Timur Bekmambetov
Acteur notoire: Konstantin Khabensky

Plot: lutte entre le bien et le mal, bis.

Sources utiles: Allociné & IMDb

Mr Orange: Film russe ! Courrez dans vos chaumières !

Plaisanterie faite, ce film est tout à fait digeste pour un oeil habitué au cinéma hollywoodien, si tant est que vous soyez permissif à la langue russe. Premier indice: le film est produit par la Twenty Century Fox. Deuxième indice: le réalisateur a plus récement oeuvré à la réalisation de Wanted avec A. Jolie, M. Freeman etc. Bilan, on est bien loin de l’archétype du film russe tel que Chaman de Bartabas (quête initiatique d’un chaman qui s’évade du goulag et erre dans la toundra). Bah finalement, je regrette mon archétype qui était fort sympa malgré le packaging peu vendeur. Retour à nos oignons…

Histoire de spoiler un peu l’univers: on est donc immergé dans un univers très original, mettant en scène un combat perpétuel entre le bien et le mal. En gros, y’a bien longtemps, à la suite d’une guerre effrénée, les deux camps ont dû réaliser de l’impossibilité d’une victoire par l’un d’entre eux et établit un statu quo. Ces 2 camps sont représentés par des sortes de super-héros ou super-vilains, les Autres, qui choisissent eux-mêmes leur camp. Bon, forcément, les vampires… eux ils choisissent pas le camp du bien. Bref, ce statu quo est contrôlé par des brigades surveillant les écarts perpétrés par le camp adverse, au quel cas ils obtiennent un droit d’intervention. Le bien surveille le mal avec ses Night Watch et le mal surveille le bien avec ses Day Watch. Et toute la dynamique des films se base autour de ce statu quo aussi stable que l’entente USA-URSS en pleine guerre froide, chaque camp espérant sournoisement pouvoir tirer son épingle du jeu tôt ou tard.

Pour ceux qui ont tilté, il s’agit d’une trilogie russe, c’est-à-dire une trilogie composée de 2 films. Blague à part, initialement prévu sous la forme d’une trilogie, le 3e volet utopique portait le nom de « Dusk Watch », mais il semblerait qu’avec Wanted, T. Bekmambetov ait perdu l’envie de faire une suite. C’est pas grave, la fin du 2 n’est pas trop ouverte et on s’en contente amplement.

Pour les films en tant que tel, l’univers développé pourrait être vendeur, les notions de bien et de mal sont relativement flexibles, les effets spéciaux poutrent grave, on est desservit par des scènes d’action qui démontent pas mal, notamment des cascades de voitures, les acteurs ne sont pas sortis du goulag, donc je comprends tout à fait qu’on puisse aimer. Le truc, c’est que moi je n’ai pas accroché, pas cru à l’univers. Je me suis pas fondamentalement ennuyé, j’ai juste… pas accroché sur le produit final, bien que je reconnaisse des intérêts ici et là. Remarque, je n’ai pas non plus accroché sur Wanted dont seul la bande annonce présentait un intérêt notoire.

Par pur esprit de clémence:
– petit point positif dans le générique final du 2e, pour son originalité relative.
– les cascades de voitures sont vraiment fun… comparable à Wanted… tiens donc…

Bilan, le packaging était plutôt vendeur, j’ai peut-être misé trop d’espoir… quoi qu’il en soit le film est pour moi une déception comparable à celle de Wanted. Je pense pas que je m’attarderais sur le prochain film du bonhomme.

1 commentaire
  1. Je n’ai pas aimé ni adhéré non plus! Wanted m’avait diverti par contre, même s’il présente de gros défauts et un univers assez spécial et un peu difficile d’accès.

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